Marie-Hélène Robert : nouvelle titulaire de la Chaire Jean Rodhain de l'Université catholique de Lyon
Quelles sont les nouveautés au sein de la chaire Jean Rodhain ?
Pour les trois années à venir, nous allons davantage développer le volet recherche. Nous souhaitons approfondir la corrélation entre le don divin de la charité (vertu théologale, commandement, révélation de Dieu et marque de son œuvre) et la mission de l’Église ainsi que la vocation de toute personne, créée à l’image de Dieu.
Comment a été élaboré le nouveau programme ?
Nous avons un comité composé d'étudiants en théologie et d'acteurs de la charité, si l'on peut dire! Philippe Brès a fini sa licence de théologie et continue l'hébreu, il est engagé au Sappel. Yannick Fresnais-Verolet est en doctorat de théologie et connaît bien le milieu de l'Aclaam. Quant à Marie-Thérèse Briand, est elle très impliquée au Secours catholique, notamment. Pour ma part, en tant que missiologue, missionnaire et intégrée dans l'Ucly depuis des années, je cherche à mettre en relation les atouts des uns et des autres, de nos réseaux.
Nous avons eu de très bonnes rencontres avec les responsables de la Chaire ainsi qu'avec l'ancien titulaire, Arnaud Alibert; le pôle 1 de l'UR a beaucoup aidé à dégager des centres d'intérêt et des compétences. La chaire Vulnérabilités de l'UCLy est aussi très stimulante dans notre approche. Avec tout cela nous nous sommes réunis pour proposer un programme de trois journées d'étude.
Quelles ont été les priorités ?
Essentiellement de faire découvrir comment la charité est au cœur de la réflexion théologique et de la mission, malgré des incompréhensions, parfois. Il nous semble fondamental de mettre en relation des chercheurs, des acteurs, des étudiants, des partenaires et des publics. C'est pourquoi les après-midi des journées sont dévolues à des ateliers.
Les JE sont la partie visible d'un ensemble de fond. Nous proposerons sans doute d'autres activités.
Voir en ligne : Lire l'interview sur le site de l'Université catholique de Lyon