1949
Susciter la charité est bien, la pratiquer aussi : le don reste essentiel. Mais se rendre compte de la détresse de son prochain, loin de la France ou voisin de table est tout aussi primordial pour "harmoniser la charité".
Jean Rodhain présente d'une part le sens de l'Offertoire et d'autre part, sous forme d'un reportage anticipé, la façon dont le congrès eucharistique national de Nancy le mettra en oeuvre.
Les hommes sont particulièrement aptes à détruire leurs oeuvres et se détruire entre eux. La charité pratiquée par le Secours Catholique veut atténuer la misère, non seulement par des distributions, mais aussi et surtout par la présence humaine.
La charité ne peut se mettre en route efficacement que si le public auquel on s'adresse est au courant des situations.
L'histoire de l'Eglise est très courte et très peu d'hommes goutent la joie de l'Evangile. Le jubilé invite les chrétiens, comme les juifs avant eux, à se souvenir de leur dépendance vis-à-vis de leur Créateur.
Malgré la sécularisation de la société, la France reste un pays où la charité reste d’actualité et est très présente.
La Terre Sainte se trouve au cœur d’un conflit et les réfugiés y sont plus nombreux que les pèlerins. Mais la vraie merveille de l’incarnation rend la ville de Bethléem hors de ces contraintes.
De nos jours, la misère est moins visible et les catholiques ont du mal à mettre en oeuvre la charité, que ce soit sur le plan local ou international. La présence de la charité doit donc être à la mesure du monde actuel.
Rome, capitale de la charité