1952
Jean RODHAIN, « Et moi que puis-je faire ? », Messages du Secours Catholique, n° 117, mars 1962, p. 5.
Les paroisses sont certes très actives pour le Secours Catholique, mais les chrétiens ne voient pas la misère des réfugiés loin de chez eux. Ce sont les curés qui sont le mieux placés pour les éveiller à ces problèmes.
Un article de Messages a permis la libération d'une femme emprisonnée. Mais ce n'est pas une raison pour remettre en cause ni la justice ni les juges. Et c'est aussi l'occasion de voir l'emprisonnement des plus pauvres, alors qu'ils sont innocents.
Les institutions protègent nombre de personnes, mais beaucoup passent encore au travers et vivent dans la misère. C'est pour eux que la "campagne des logis" existe.
"La Rédemption n'a que faire de nos humaines perspectives. Ni Jérusalem ne méritait le Jeudi Saint, ni Barcelone ne méritait l'Eucharistie, ni aucune ville d'aucun monde."
Jean Rodhain décrit sa visite dans la crypte primitive de la basilique Saint Pierre de Rome. Il s'étonne de se trouver au milieu d'un cimetière païen et montre combien les saints peuvent être méconnus de leur vivant.
Les informations données par tous les médias de la terre oublient souvent de mentionner la souffrance des chrétiens dans des pays comme la Chine. Seuls des revues comme celles des missions ou Messages informent sur ce thème.
L'accompagnement des personnes en prison est difficile. La mission est guidée par les 3 axes : témoignage, souffrance, connaissance afin d'aider au mieux les détenus.
Le Secours Catholique commence une campagne pour les mal logés. Dimension spirituelle et pédagogique de la campagne.