L’engagement des jeunes: une majorité impliquée, une minorité en retrait
L’engagement des jeunes: une majorité impliquée, une minorité en retrait. Le désir d’engagement et de participation à la vie publique progresse chez les jeunes en 2015, même si on observe un retrait des formes conventionnelles de participation politique et sociale. L’investissement citoyen des jeunes est néanmoins inégal : les jeunes en retrait de la vie économique et sociale s’engagent beaucoup moins que les autres.
Alors qu’on observe un recul de l’engagement des jeunes dans certaines des voies conventionnelles de participation à la vie publique (le vote, l’adhésion à un syndicat ou à un parti politique, par exemple), de nouvelles expressions d’implication dans la vie de la cité se développent chez les 18-30 ans. C’est le cas notamment de la tendance à l’augmentation de la participation bénévole, observée depuis quelques années, qui se confirme et connaît même une évolution à la hausse dans le contexte de l’année 2015. Par ailleurs, cette évolution se traduit notamment par un fort investissement dans les technologies de l’information et de la communication, et en particulier dans les réseaux sociaux. Elle bénéficie principalement au secteur associatif et s’incarne dans des formes de mobilisation non partisane comme la signature d’une pétition en ligne. Tels sont les principaux enseignements du Baromètre DJEPVA sur la jeunesse 2016 de la Direction de la jeunesse, de l’éducation populaire et de la vie associative (DJEPVA), une enquête nationale réalisée par le CRÉDOC avec l’appui de l’INJEP auprès de 4 000 jeunes début 2016 (voir encadré p. 4). Mais la jeunesse ne constitue pas un tout homogène, et si une partie des jeunes cumule les modalités de participation citoyenne, d’autres restent en retrait de toutes formes.
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