Les actes des colloques de la fondation : une relecture de 40 ans de publications, par Frédéric Trautmann, titulaire de la chaire Jean Rodhain de Strasbourg
Une relecture de 40 ans de publications
À l’occasion du 40e anniversaire de la Fondation Jean Rodhain
Frédéric Trautmann
Chaire Jean Rodhain, Faculté de théologie catholique,
Université de Strasbourg
Monseigneur, Madame, Monsieur,
Chers amis,
Lorsque Monseigneur Descubes a fait part de son idée de relire l’ensemble des actes des colloques de la Fondation à l’occasion du 40e anniversaire de celle-ci, je me suis dit qu’il serait un peu fou celui qui allait accepter de s’atteler à ce travail considérable.
Certainement faut-il être un peu fou pour relire 20 recueils d’actes (pour un total de plus de 4000 pages[1]) ou du moins avoir une légère appétence pour un travail de bénédictin.
Cela ne m’a pas empêché, après réflexion, de répondre favorablement à son appel à contribution. Pour le récent titulaire de la chaire Jean Rodhain de Strasbourg que je suis, ce travail a permis de plonger dans la recherche sur la charité et de découvrir l’ampleur, la constance et la cohérence de la démarche.
J’ai conscience que certains parmi vous ont une expérience bien plus longue que la mienne des colloques de la Fondation (ce n’est pas difficile puisque je suis présent pour la première fois !). Vous voudrez bien accueillir ma relecture comme le témoignage d’un novice au milieu de vous qui comprendra deux parties :
- La première partie temps propose un découpage thématique distinguant deux grandes manières de réfléchir la charité, articulées autour d’un moment charnière.
- La deuxième partie de mon intervention est bâtie autour de quelques mots significatifs et de notions caractéristiques de la démarche menée par les travaux de la Fondation.
I.La structure d’ensemble de la réflexion
Durant les quarante années d’existence de la Fondation, les thématiques retenues pour approfondir la question de la charité se déploient de deux manières successivement dans le temps, et d’un moment charnière où l’on passe progressivement de l’une à l’autre.
La première période se déploie de 1980 à 2000. Les thématiques abordent de manière assez frontale la charité face à ses défis sociaux économiques ou politiques. La réflexion est menée en confrontant une situation particulière avec les exigences de la charité au sens évangélique du terme. On trouve ainsi les thématiques suivantes dans ce premier temps de la réflexion :
- La charité aujourd’hui
- Droits de l’homme. Défi pour la charité ?
- La charité à l’épreuve des cultures
- Médias et charité
- Charité et pouvoirs publics
- Les exclus : défi pour la charité
- Qui est mon prochain ?
- Droit d’asile. Devoir d’accueil
- Le défi des pauvres
- Maîtriser les violences. Le combat de la charité
- Responsabilité citoyenne et charité
Un basculement s’opère en 2002 avec le thème « Aux sources de la charité. Les spiritualités » qui conduit en 2004 à une réflexion sur le don comme dynamique et ouvre en 2007 au colloque consacré à la parole des pauvres dont il faut souligner la forme spécifique des actes qui ont été accompagnés d’un CD rassemblant des paroles de vies issues des entretiens avec des personnes en grande précarité. Il ne s’agissait pas de fournir un supplément documentaire pour illustrer la pauvreté mais de conserver le matériau fondamental d’une expérience de vie[2]. Voici les titres des actes de la période charnière :
- Aux sources de la charité
- Le don, une dynamique d’échange ?
- La parole des pauvres
À partir de ce moment charnière développé dans trois colloques s’ouvre la seconde période de réflexion de 2004 à 2019 où la charité est davantage réfléchie dans une perspective relationnelle et d’échange à partir de la personne, sous une modalité dynamique et dialogale. La charité n’est dès lors plus analysée dans un face-à-face avec des thématiques définies à partir du phénomène de la pauvreté et des questions sociales et économiques liées. Les thèmes abordés dans le deuxième temps de la réflexion sont les suivants :
- Familles dans la spirale de la pauvreté
- La diaconie dans le dialogue entre charité et justice
- Poursuivre l’élan de Diaconia
- Penser, croire et agir avec les pauvres
- Hospitalités et identités fragilisées
- Jeunes : nouveaux engagements, nouvelle charité ?
Luc Dubrulle a synthétisé la caractéristique de cette démarche avec une image qui reste pertinente et qui la replace dans le contexte plus large de la conception du don chez Mgr Rodhain :
Sûrement plus tôt que d’autres, et devançant pratiquement sur ce plan la réflexion théologique des théologiens moralistes, par son entreprise délibérément pédagogique, [Mgr Rodhain] opère un tournant vers le sujet. Son objectif, ce n’est pas les tonnes de pommes, ce sont les pommiers, les hommes qui peuvent porter fruit, les « donnants ». On ne trahirait pas Mgr Rodhain en le paraphrasant de la sorte : « Plutôt que de faire cent dons, il vaut mieux forger un donnant[3] ».
Il aura fallu une vingtaine d’années pour que ce tournant se réalise dans le choix des thèmes et dans la manière d’aborder la réflexion durant les colloques de la Fondation. Certains y verront peut-être un décalage initial avec la pensée de Mgr Rodhain ; pour ma part je pense qu’il était nécessaire de passer par ce premier temps de la réflexion pour mettre à plat la charité face aux grands défis institutionnels de notre monde. La charité est inscrite institutionnellement dans le Secours catholique et dans tant d’autres organismes qu’il était impossible de ne pas la penser sous ce rapport spécifiquement institutionnel et structurel et de commencer par celui-ci en ce qu’il est le moins difficilement appréhendable. Attention cependant à ne pas durcir les choses : si les thématiques sont des thématiques binaires, posant les termes dans un face-à-face, il ne faut pas en déduire qu’il n’est pas tenu compte des personnes ou que la réflexion ne s’intéresse pas à elles. Ce serait un grave contresens.
Pour souligner ce point, à titre d’exemple, je voudrais revenir sur les actes du colloque de 1996 intitulés « Le défi des pauvres » pourrait constituer une exception à mon affirmation selon laquelle la première manière d’aborder la charité se fait à partir de phénomènes socio-économiques : en réalité, lorsqu’on y regarde de près, le titre est trompeur car le contenu des interventions concerne moins les personnes pauvres que les problèmes soulevés par la pauvreté à l’hôpital[4], dans l’action politique[5] ou la dimension prophétique de la pauvreté en Église[6]. Le point de départ est le phénomène de pauvreté en ce qu’il pose problème à la société ainsi qu’il est décrit au débutde l’ouvrage :
À la veille du troisième millénaire, la pauvreté constitue un des défis majeurs de nos sociétés dites développées. Ne compte-t-on pas plusieurs millions de personnes vivant en dessous de ce qu’il est convenu d’appeler le "seuil de pauvreté" ? […] Minorité souvent silencieuse, ce qui ne signifie nullement qu’elle ne conteste pas nos manières de penser et de vivre[7].
La réflexion sur la charité concerne bien les personnes mais elle se construit davantage à partir des catégories de personnes et des problèmes systémiques et complexes qui se posent.
Si j’en reviens à la seconde manière d’aborder la réflexion sur la charité, la rencontre Diaconia 2013 (au moment de la fête de l’Ascension 2013) constitue un point d’orgue autour duquel la fondation consacre deux colloques, l’un pour la préparation et l’autre pour expliciter les fruits de la rencontre aussi bien dans les domaines sociaux, pastoraux que théologiques. Il me semble important de souligner que le propos reste très actuel lorsqu’il est dit que la diaconie est en même temps une attitude éthique, qui suppose une conversion ecclésiologique des institutions dans une perspective pastorale et sociale. La réflexion sur la synodalité actuellement en cours au sein de l’Église pourrait certainement être enrichie par ces apports.
II.Quelques notions clefs
a.Articulation et cohérence des problématiques
Chaque recueil d’actes rappelle la thématique du colloque précédent et indique les raisons du choix du colloque qui suit : cela donne au lecteur une impression d’un développement de la pensée, certes non homogène mais cohérente sur l’ensemble des années. Le lecteur assiste à quelque chose qui est comme l’élaboration d’une réflexion qui se déploie dans un temps long, une sorte d’enfantement faisant écho aux problématiques du temps dont il se rend compte qu’elle n’a rien perdu de sa pertinence (par exemple sur l’accueil des migrants). Certes, une problématique est abordée à un instant donné, mais l’éclairage qui reste valable pour celles et ceux qui réfléchissent sur la charité aujourd’hui.
b.Ouverture et interdisciplinarité
Dès le début, les colloques se vivent sur un mode d’ouverture et d’interdisciplinarité. Il ne s’agit pas seulement d’entendre ce que chacun peut dire sur tel ou tel sujet en fonction de sa discipline ou de sa spécialité. Il est d’ailleurs difficile de dresser une liste complète du large panel des spécialités des intervenants où l’on trouve aussi bien des praticiens de l’action sociale, charitable et politique, des professionnels du monde de la santé, du monde judiciaire, économique, social, militaire, des enseignants et des chercheurs universitaires, des bénévoles, des personnes engagées dans des collectifs, des personnes en situation de précarité, des théologiens de diverses disciplines, etc.
La perspective résolument suivie dès l’origine est une pluridisciplinarité qui tend à l’interdisciplinaire et au transdisciplinaire. La richesse et la variété des rencontres permet aux uns et aux autres de confronter leur point de vue : non seulement les participants s’écoutent mais ils se parlent, échangent et approfondissent ensemble leur réflexion. Le lecteur des actes en prend conscience à la lecture des questions-réponses, des échanges et des discussions, qui ont été systématiquement retranscrits, notamment au début de la publication des actes.
Cette diversité d’intervenants qualifiés issus de milieux variés participe de la crédibilité scientifique et de l’enracinement social réel de la recherche ainsi produite.
c.Défi
Parmi les mots qui reviennent le plus souvent, je voudrais encore retenir le mot de « défi » (le défi de la charité, ou la charité et ses défis). Ce terme souligne le travail sans fin de celles et ceux qui réfléchissent la charité : un défi nous fait sortir de notre zone de confort, nous pousse plus loin et au-delà et nous fait risquer quelque chose (ici peut-être de ne pas passer à côté de notre humanité ?). Ce défi est toujours ardu.
Le terme de défi indique également « qu’il y a du jeu » avec la charité dans son rapport à la vie humaine et à la société : il y a quelque chose d’incomplet, d’insatisfaisant, quelque chose qui ne « match » pas, qui ne s’adapte pas parfaitement ; la charité nous lance un défi qui nous laisse intranquille. Il y a la nécessité de la penser, d’en avoir un éclairage toujours plus précis, pour en vivre de la manière la plus ajustée et la moins inadéquate.
III.Conclusion
Au-delà d’une grande diversité des thématiques abordées, des lieux de rencontres (Lourdes n’a pas été la seule à accueillir les colloques même si elle a été un point d’ancrage réel pour les colloques de la Fondation) ou encore des éditeurs qui ont accueilli la publication des actes (SOS, DDB, les Éditions du Cerf, les Éditions de l’Atelier dans la collection des « Cahiers de l’Atelier »), et malgré des contributions d’inégale valeur – certaines étant davantage datées que d’autres – il se dégage une continuité de la réflexion sur la charité sur ces 40 ans de recherche.
La publication du rapport de la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église catholique (CIASE) le 5 octobre 2021 a permis de souligner la particularité du « savoir expérientiel » et d’une « sagesse expérientielle » des personnes ayant été abusées dont on ne peut avoir accès qu’en prenant le temps de les écouter. Cette prise de conscience suppose de renouveler la manière de faire de la théologie que l’on ne peut plus ignorer ou critiquer. La prise en compte de ce savoir expérientiel rejoint la manière de réfléchir la charité qui s’est développée au long des colloques de la fondation Rodhain, dans son domaine propre et ses modalités spécifiques. C’est un travail de longue haleine en particulier parce que qu’il ne suffit pas de vouloir mettre au centre de la réflexion le sujet pour que cela soit efficient : s’appuyer sur la parole des personnes demande de permettre à cette parole de se dire, ce qui ne va pas de soi et n’est pas évident pour des personnes qui n’ont pas l’habitude de s’exprimer. Pour que cette parole se dise un peu plus aisément, il faut créer des conditions d’expression qui permettront à une histoire de vie « de prendre mot » - comme une parole peut « prendre chair » – et cela suppose un enracinement dans un temps long. Le travail de la Fondation y contribue depuis de nombreuses années et il est heureux qu’elle continue à participer à un approfondissement d’une charité aussi bien incarnée que pensée.
IV.Bibliographie
Références bibliographiques complètes des actes des colloques de la Fondation Jean Rodhain (1980-2019)
La charité aujourd’hui, Colloque de théologiens organisé par l’Association pour la Fondation Jean Rodhain, Paris, SOS, 1981, 299 p.
Droits de l’homme, défi pour la charité ?, Colloque organisé par la Fondation Jean Rodhain, Lourdes 11-13 novembre 1982, cardinal Marty (préf.), Paris, SOS, 1983, 285 p.
La charité à l’épreuve des cultures, Colloque organisé par la Fondation Jean Rodhain, Lourdes 18-20 novembre 1984, Paris, SOS, 1985, 205 p.
Médias et charité, IVe colloque organisé par la Fondation Jean Rodhain, Lourdes 14-16 novembre 1986, Paris, SOS, 1987, 230 p.
Charité et pouvoirs publics, Ve colloque organisé par la Fondation Jean Rodhain, Lourdes 10-13 novembre 1988, Paris, SOS, 1989, 228 p.
Les exclus de la solidarité : nouveau défi pour la charité, VIe colloque organisé par la Fondation Jean Rodhain, Lourdes 23-25 novembre 1990, Paris, SOS, 1991, 287 p.
Qui est mon prochain ?, VIIe colloque organisé par la Fondation Jean Rodhain, Lourdes 5-8 novembre 1992, Paris, Desclée de Brouwer, 1993, 286 p.
Droit d’asile. Devoir d’accueil, VIIIe colloque organisé par la Fondation Jean Rodhain, Lourdes 16-19 novembre 1994, Paris, Desclée de Brouwer, 1995, 292 p.
Le défi des pauvres, IXe colloque organisé par la Fondation Jean Rodhain, Lourdes 27-30 mars 1996, Paris, Desclée de Brouwer, 1997, 268 p.
Maîtriser les violences. Le combat de la charité, Actes du Xe colloque de la Fondation Jean Rodhain (Lourdes, 9-12 décembre 1998), Jean Vilnet (préf.), Paul Huot-Pleuroux (dir.), Paris, Éditions du Cerf, 1999, 206 p.
Responsabilité citoyenne et charité, Actes du XIe colloque de la Fondation Jean Rodhain (Lourdes, 25-28 octobre 2000), Jean Vilnet (préf.), Paul Huot-Pleuroux (dir.), Paris, Éditions du Cerf, 2001, 246 p.
Aux sources de la charité. Les spiritualités, Actes du XIIe colloque de la Fondation Jean Rodhain (Lourdes, 23-26 octobre 2002), Jean Vilnet (préf.), Paul Huot-Pleuroux (dir.), Paris, Éditions du Cerf, 2003, 184 p.
Le don une dynamique d’échange ?, Actes du XIIIe colloque de la Fondation Jean Rodhain (Lourdes, 18-19 novembre 2004), Jean Vilnet (préf.), Paul Huot-Pleuroux (dir.), Paris, Éditions du Cerf, 2006, 192 p.
La parole des pauvres, [Actes du XIVe colloque de la Fondation Jean Rodhain (Lourdes, 25-28 avril 2007)], Ivry-sur-Seine, Éditions de l’Atelier – Éditions ouvrières, coll. « Cahiers de l’Atelier » no 518, juillet-septembre 2008, 127 p.
Familles dans la spirale de la pauvreté, [Actes du XVe colloque de la Fondation Jean Rodhain (Lourdes, 12-14 novembre 2009)], Ivry-sur-Seine, Éditions de l’Atelier – Éditions ouvrières, coll. « Cahiers de l’Atelier » no 526, juillet-août 2010, 143 p.
Defois Gérard, La diaconie dans le dialogue entre charité et justice, [Actes du XVIe colloque de la Fondation Jean Rodhain (Lyon, 10-12 novembre 2011)], Ivry-sur-Seine, Éditions de l’Atelier – Éditions ouvrières, coll. « Cahiers de l’Atelier » hors série no 1, 2012, 158 p.
Vivre l’élan de Diaconia, [Actes du XVIIe colloque de la Fondation Jean Rodhain (Lille, 8-10 novembre 2013)], Ivry-sur-Seine, Éditions de l’Atelier – Éditions ouvrières, coll. « Cahiers de l’Atelier » no 540, janvier-mars 2014, 127 p.
Penser, croire et agir avec les pauvres, [Actes du XVIIIe colloque de la Fondation Jean Rodhain (Lourdes, 13-15 novembre 2015)], Ivry-sur-Seine, Éditions de l’Atelier – Éditions ouvrières, coll. « Cahiers de l’Atelier » no 548, janvier-mars 2016, 122 p.
Hospitalités et identités fragilisées. Colloque de la Fondation Jean Rodhain, [Actes du XIXe colloque de la Fondation Jean Rodhain (Lourdes, 26-28 janvier 2018)], Ivry-sur-Seine, Éditions de l’Atelier – Éditions ouvrières, coll. « Cahiers de l’Atelier » no 556, janvier-mars 2018, 112 p.
Jeunes : nouveaux engagements, nouvelle charité ? Colloque de la Fondation Jean Rodhain, [Actes du XXe colloque de la Fondation Jean Rodhain (Lourdes, 22-24 novembre 2019)], Ivry-sur-Seine, Éditions de l’Atelier – Éditions ouvrières, coll. « Cahiers de l’Atelier » no 564, juin 2020, 125 p.
[1] Les premiers actes des colloques rassemblent non seulement les contributions des intervenants mais relatent également les échanges lors des temps de discussions faisant suite aux interventions.
[2] Cf. Jean-Claude Caillaux, « La parole des pauvres : autorité et alliance », dans La parole des pauvres, [Actes du XIVe colloque de la Fondation Jean Rodhain (Lourdes, 25-28 avril 2007)], Ivry-sur-Seine, Éditions de l’Atelier – Éditions ouvrières, coll. « Cahiers de l’Atelier » no 518, juillet-septembre 2008, p. 56-60.
[3] Luc Dubrulle, « La conception du don chez Mgr Rodhain », dans Le don une dynamique d’échange ?, Actes du XIIIe colloque de la Fondation Jean Rodhain (Lourdes, 18-19 novembre 2004), Jean Vilnet (préf.), Paul Huot-Pleuroux (dir.), Paris, Éditions du Cerf, 2006,13, p. 120.
[4] Cf. Madeleine Obry, « La Samu social de Paris », dans Le défi des pauvres, IXe colloque organisé par la Fondation Jean Rodhain, Lourdes 27-30 mars 1996, Paris, Desclée de Brouwer, 1997, p. 121-132 ; Jean de Savigny, « La pauvreté et l’hôpital », dans Le défi des pauvres, IXe colloque organisé par la Fondation Jean Rodhain, Lourdes 27-30 mars 1996, Paris, Desclée de Brouwer, 1997, p. 133-136.
[5] Cf. Serge Monnier, « L’action des pouvoirs publics », dans Le défi des pauvres, IXe colloque organisé par la Fondation Jean Rodhain, Lourdes 27-30 mars 1996, Paris, Desclée de Brouwer, 1997, p. 137-147 ; Élisabeth Dufourcq, « L’action politique », dans Le défi des pauvres, IXe colloque organisé par la Fondation Jean Rodhain, Lourdes 27-30 mars 1996, Paris, Desclée de Brouwer, 1997, p. 149-154.
[6] Cf. Alain Marchadour, « Dimension prophétique de la pauvreté : quand la parole de Dieu interpelle l’Église », dans Le défi des pauvres, IXe colloque organisé par la Fondation Jean Rodhain, Lourdes 27-30 mars 1996, Paris, Desclée de Brouwer, 1997, p. 87-117.
[7] Paul Huot-Pleuroux, « Présentation », dans Le défi des pauvres, IXe colloque organisé par la Fondation Jean Rodhain, Lourdes 27-30 mars 1996, Paris, Desclée de Brouwer, 1997, p. 15.
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