On connaît le souci du pape François pour la question migratoire, symbolisée par son premier déplacement à Lampedusa. Ses messages pour la journée mondiale des migrants font partie des déclarations fortes de son pontificat.

Faut-il accueillir les étrangers ? Tous ? Sans distinction ? Peut-on exiger d’eux une « assimilation » au pays qui les reçoit ? Ces questions divisent les catholiques. Le pape François en choque même certains. Le discours de l’Église est pourtant d’une grande constance.

Extraits de l'article de Guillaume Le Blanc paru dans la Revue Etudes d'avril 2017.

Dans notre société, les plus fragiles tendent à devenir invisibles, à disparaître du champ social. Mais une vie devient invisible à partir du moment où elle est inaudible. Il y a donc un enjeu politique à donner une voix aux sans-voix, à instaurer un « parlement des inaudibles ».

Clémence Rouvier, Maître de conférences Théologicum, à la Faculté de Théologie et de Sciences Religieuses de l'Institut Catholique de Paris, nous propose sa lecture du texte de Nevers.