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La rencontre avec les personnes déplacées constitue un défi pastoral auquel nous sommes appelés à répondre par les quatre verbes indiqués dans le message pour la Journée mondiale du migrant et du réfugié 2018 : accueillir, protéger, promouvoir et intégrer. Aujourd'hui, le pape François leur adjoint six paires de verbes qui correspondent à des actions très concrètes, liés entre eux dans une relation de cause à effet : connaître pour comprendre, approcher pour servir, écouter pour réconcilier, partager pour grandir, impliquer pour promouvoir, collaborer pour construire.
En ce moment historique, marqué par l’urgence sanitaire mondiale provoquée par la pandémie du virus Covid-19, nous assistons quotidiennement au témoignage de courage et de sacrifice des opérateurs sanitaires, en particulier des infirmières et des infirmiers, qui avec professionnalité, abnégation, sens de responsabilité et amour pour le prochain assistent les personnes affectées par le virus, au risque même de leur santé. Ceux-ci ont droit et méritent d’être mieux valorisés et impliqués dans la communauté.
L’Église doit sortir de son confinement spirituel, estime Tomás Halík, le grand intellectuel tchèque. La Vie publie la version française d’un texte sur le covid-19 qui suscite déjà le débat en Europe et aux États-Unis. Professeur de sociologie à l’université de Prague, l’auteur a été ordonné prêtre clandestinement durant le régime communiste.
Nous avons besoin de respirer la vérité des bons récits : des récits qui construisent, et non qui détruisent; des récits qui aident à retrouver des racines et la force d'aller de l'avant ensemble. Dans la confusion des voix et des messages qui nous entourent, nous avons besoin d'un récit humain, qui parle de nous et de la beauté qui nous habite. Un récit qui sache regarder le monde et les événements avec tendresse ; qui raconte que nous faisons partie d'un tissu vivant ; qui révèle l'entrelacement des fils par lesquels nous sommes rattachés les uns aux autres.
Au coeur de la crise liée à l'épidémie de COVID-19 que nous traversons, Mgr Jacques Turck, ancien directeur du Conseil national Famille et Société de la Conférence des évêques de France, propose de s’exercer à évaluer dans sa propre existence comment passer du superflu à l’essentiel, du renoncement nécessaire à l’innovation féconde, de la consommation à la création, du quantitatif au qualitatif, de l’indépendance à l’interdépendance.
Un schéma qui épingle diverses composantes de notre existence, personnelle et sociale ; porte d’entrée pour une réflexion familiale, entre amis ou au sein de nos entreprises avec les collègues de travail...