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Colloque 2018 : Synthèse

15 février 2018
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Colloque de la Fondation Jean Rodhain

26 - 28 janvier 2018

"Hospitalité et identités fragilisées"

 

Chemin de crête, chemin de vie : l’hospitalité

L’hospitalité est l’un des défis majeurs de notre temps. Mais comment le relever, en particulier dans l’accueil des migrants et des demandeurs d’asile, alors que les identités sont fragilisées dans notre société parcourue de fractures diverses ? Tel est le thème retenu par la Fondation Jean Rodhain pour son dernier colloque Hospitalité et identités fragilisées. Il réunissait des acteurs de terrain, des universitaires et des personnes en situation de fragilité.

Les plus vulnérables ont l’habitude d’accueillir chez eux. Sans eux, il y aurait bien plus de personnes à la rue. Mais une telle hospitalité n’est pas sans risque. En situation de précarité, le passé peut revenir au galop : des souvenirs de rue et des souffrances. Il est donc important de ne pas accueillir sans préparation, d’apprendre à poser des jalons, à discerner et surtout d’être accompagnés. L’hospitalité demande aussi de vivre un minimum de sécurité, en paix avec soi-même. Car celui qui a été blessé a plus de mal à accueillir. Il arrive aussi que la paix que l’on ne l’attendait pas vienne justement de l’étranger et de ce qu’il éveille en nous. Ce fut le premier enseignement des témoignages apportés par une fraternité du Réseau Saint Laurent.

Le Réseau Saint-Laurent

L’expérience des Young Caritas - la branche jeune des bénévoles du Secours catholique - a montré que l’hospitalité entrainait une dynamique. De jeunes migrants récemment accueillis s’impliquent aujourd’hui dans l’association et participent à l’accompagnement des plus fragiles. Ce qui est donné au départ est reçu autrement un peu plus tard.

Gisèle et Hermann de Young Caritas 91

Un maire, Guy Poupart, est venu témoigner de la manière dont il a géré l’obligation qui lui était faite d’accueillir 78 migrants dans sa commune de 1000 habitants. Les médias l’incitaient à donner une image catastrophique de l’événement. Son récit montre que les réticences ont cessé dès l’arrivée des premières personnes accueillies. La rencontre de l’autre a fait tomber les murs. La solidarité des habitants et une gestion attentive du conseil municipal ont su rassembler tout le village, chasser les peurs et toucher les journalistes.

M. Poupart, maire de Bonnelles

Le colloque s’est appuyé sur l’ouvrage de Fabienne Brugère et Guillaume Le Blanc La fin de l’hospitalité,  fruit d’une enquête menée dans divers pays d’Europe où se joue aujourd’hui de façon critique l’accueil des migrants chassés par la misère et par les persécutions. Alors que les civilisations ont toujours transformé l’étranger en hôte, les peurs actuelles sont en train de transformer l’hôte en étranger. Là où il y avait quelqu’un, on ne voit plus personne. Bien plus, en assimilant les migrants à des terroristes potentiels et les exilés à des délinquants, les discours identitaires tournent en dérision l’Etat  hospitalier pour se protéger derrières les murs d’un Etat supposé sécuritaire. Mais face à cette inhospitalité politique est en train d’émerger une hospitalité éthique, fruit des initiatives créatives de la société civile, basées sur la solidarité et la compassion personnelle. Cet élan doit à son tour donner corps à une nouvelle hospitalité politique, ancrée dans des lois et des institutions. La véritable hospitalité en effet doit aller au-delà d’un premier secours dont le but serait d’empêcher autrui de mourir. Elle invite à repenser les conditions d’un accueil qui soit à la fois respectueux des plus fragiles et reconstructif des identités en souffrance. C’est à l’Etat qu’incombe la mission de soutenir la nation tout en assurant des conditions de vie digne aux migrants. Le besoin est aujourd’hui de mieux articuler une logique nationale et une logique migratoire qui bien évidemment la dépasse tout en la sollicitant, de dire oui à la vie qui vient sans s’annoncer afin de retrouver ensemble une impulsion qui soit tout le contraire d’une expulsion.

Comment y parvenir concrètement ? Pour continuer à accueillir au-delà d’une hospitalité instantanée, la société a besoin d’être rassurée dans ses capacités d’hospitalité dans la durée. Et de se rappeler par exemple que la France accueilli en 1979 120 000 réfugiés des boat people. L’Etat est donc investi d’une double responsabilité :

D’un côté, il lui incombe de mieux organiser l’accueil des migrants et d’assurer les conditions de leur intégration ultérieure. Aujourd’hui, les conditions de l’accueil en France posent la question des formes de vie viables qui sont offertes aux exilés. Il ne suffit pas de « laisser vivre » les réfugiés en les sauvant de la noyade ou de la guerre. Il s’agit aussi de promouvoir la dignité de leur vie par le travail, l’apprentissage du français et de la culture.

De l’autre, il ne doit pas cesser d’améliorer les conditions de vie des compatriotes les plus défavorisés (travail, revenus, santé, éducation…). Il s’agit au fond de retrouver le sens et le goût de notre propre intégration.

Aller dans cette direction suppose une constante pédagogie pour faire prévaloir les réalités sur les fantasmes. Il faut ouvrir un débat démocratique sur les perspectives et sur l’organisation de l’accueil afin de rassembler la population française sur des fondements qui ont construit son histoire et la communauté nationale. Quelles sont les chances de réussir ? Une enquête par sondage menée avant la dernière élection présidentielle par More in common  montre à quel point les Français baignent dans un ressenti de crise sociale et politique ainsi que de pessimisme économique. 60 % d’entre eux se disent inquiets. La mondialisation est vue comme une menace pour l’identité nationale. Beaucoup se sentent laissés pour compte et le terrorisme est devenu leur première préoccupation avant le chômage. Le thème de l’immigration et des réfugiés les trouve ainsi profondément divisés entre 17% foncièrement opposés, 30% adeptes assumés du multiculturalisme et 53% exprimant de diverses manières leur réticence et leur inquiétude. Une stratégie d’hospitalité durable à la Française, dépendra de ces catégories inquiètes ou indécises, des propositions qui pourront leur être faites, des perspectives ouvertes pour vaincre les peurs.

 

Par contraste cependant, un sondage à publier commandé au même institut par le Service de la Pastorale des Migrants de la Conférence des Evêques de France, montre chez les croyants une confiance plus grande dans les possibilités de l’hospitalité et les chances de l’intégration. Nourrie par des expériences de plus en plus nombreuses de rencontres, elle constitue une vraie chance pour une institutionnalisation renouvelée de l’hospitalité. De fait, ce colloque de la Fondation Jean Rhodain aura montré le mûrissement de l’engagement chrétien depuis l’appel du Pape François en 2013. La Pastorale des Migrants, le tissu associatif émaillent le territoire national de réalisations concrètes avec l’encouragement et souvent l’impulsion des Evêques. 

 

Un groupe de Calaisiens - composé pour moitié d’accueillants et d’accueillis ayant connu les conditions extrêmes de l’exil et de la jungle -  a fait progresser la compréhension d’une peur et d’une fragilité partagées en définitive par les uns et les autres. Fragilité et peur pourraient enfermer dans le refus et le repli. Mais cet enfermement n’est pas fatal. Surmonter la peur, c’est accepter la fragilité comme une incomplétude, comme la possibilité de recevoir d’un autre ce qui manque pour devenir soi pleinement. Cette dimension anthropologique, très présente dans le récit des Calaisiens, va être mise en forme dans la suite du colloque d’un point de vue biblique, théologique et même pratique.

Le groupe de Calais

D’un récit tiré des Actes des Apôtres (Ac 10-11,8), le bibliste Christophe Pichon, titulaire de la chaire Jean Rodhain à Angers, fait surgir le caractère dynamique de l’hospitalité conçue comme la porte d’entrée vers un chemin de conversion, tant d’un point de vue personnel que collectif. Le récit rapporte la rencontre entre un juif, l’apôtre Pierre et un centurion romain, homme pieux et généreux, nommé Corneille. Jésus était resté à distance du centurion romain. Mais Pierre entre chez Corneille. Entre temps, il y a eu la mort et la résurrection de Jésus (Lc 23-24) et surtout la Pentecôte (Ac 2). L’Esprit Saint est ainsi l’acteur principal de cette rencontre. Luc, donne une grande importance à cet événement car il rompt un programme de séparation. Mais comment rencontrer l’étranger quand il a été demandé d’éviter les contacts avec lui ? Luc montre que Pierre et Corneille ont chacun une représentation de ceux qui ne sont pas de leur nation. Au départ, la force des convictions religieuses  de Pierre le fait résister au Seigneur lui-même.  Au nom de repères législatifs et religieux, il évoque devant son interlocuteur son histoire et son identité juive (pas d’impureté !). Au nom de repères législatifs et religieux, Pierre renvoie son interlocuteur à son histoire et à son identité juive (pas d’impureté !). La force de ses convictions religieuses le fait résister au Seigneur lui-même. Pierre déclare c’est interdit pour faire droit à sa communauté d’origine. Dès lors, que peut-il et que doit-il faire ?

Un détour par ce texte permet de comprendre l’actualité autrement.  Pierre et Corneille entendent parler l’un de l’autre et décident de se rencontrer. Ils se parlent d’abord par geste pour ensuite parler ensemble. L’un devant l’autre puis l’un avec l’autre, ils exposent leurs valeurs et les confrontent. Chacun apprend à s’ajuster et se révèle l’un à l’autre. Finalement, ils prennent l’initiative de s’accueillir mutuellement et entrent dans une forme de nouveauté et même de transgression au regard des prescriptions de leur communauté respective. Chacune, familiale ou sociale, va se montrer capable de s’ajuster, y compris institutionnellement, à la nouveauté de la situation.  

Christophe Pichon, lors de son intervention sur Pierre et Corneille

Le théologien moraliste Alain Thomasset, sj va donner de ce mouvement de conversion fruit du travail de l’Esprit saint chez Pierre et Corneille, une véritable dimension politique. Pour cela, il s’appuie sur différentes visions philosophiques contemporaines de la relation à l’autre : Sartre, Levinas, Ricœur, Derrida. Pour lui, ce n’est pas un hasard si Paul Ricoeur, philosophe protestant, se retrouve aujourd’hui au centre des attentes pour une refondation du politique. Il donne en effet de l’hospitalité une vision qui conjugue la construction de l’identité personnelle et la réception positive de l’altérité. Au plan d’une nation, l’identité ne cesse de se parfaire au moyen des apports étrangers successifs sans pour autant renoncer à ses principes fondamentaux nés de l’histoire longue. Si les frontières sont nécessaires comme point d’appui à ces principes et à cette histoire ; elles demeurent poreuses, c’est-à-dire ouvertes aux nouveautés que portent avec eux les « étrangers qui en retour s’ajustent aux lois et coutumes nationales ». La bataille au sujet de l'accueil des migrants et réfugiés est en partie une bataille de l'imagination, de la perception de l’autre. Les récits de la tradition chrétienne (tout comme les récits actuels d’hospitalité heureuse) mettent au défi notre regard et alimentent notre imaginaire de l’accueil. Ce qui rend possible une telle hospitalité à la fois indispensable et difficile, est donc plus qu’un principe mais une vertu sociale qui s’apprend par le biais d’une vision et de pratiques sociales locales. Elle vise un travail de la démocratie sur elle-même pour survivre à ce qui la menace. Les initiatives telles celle du réseau Welcome au moyen desquelles des familles accueillent des demandeurs d’asile sous leur toit et se prêtent ainsi à une expérience de conversion mutuelle, doivent être perçues comme lieux d’apprentissage de cette vertu.

 

Avec Jean-François Ploquin, directeur du Cosi-Forum des réfugiés de Lyon, ce travail d’hospitalité que la société accomplit sur elle-même prend une forme concrète. Il montre ce que l’accompagnement et l’intégration des réfugiés et demandeurs d’asile implique de professionnalisme et de compétences. Au-delà des initiatives associatives, l’accueil s’appuie sur un socle de droits internationaux, européens et nationaux, socle qui demeure la principale source de sécurité pour ceux que l’on accueille comme pour la nation qui les reçoit. Ce socle toutefois n’est pas intangible. Ne serait-ce qu’en raison de l’extrême centralisation du pays, les chocs y sont vécus difficilement et les réponses arrivent tard au regard de l’urgence, laissant aux acteurs locaux une charge constante d’adaptation, source de souffrance pour les uns et d’inquiétude pour les autres. On voit poindre cependant des innovations dans la qualité de l’accueil, avec les Centres d’analyse des situations répartis dans la France entière qui pourraient aider à mieux résoudre certaines difficultés aigues. Nous ne sommes qu’au début d’une prise de conscience des exigences nouvelles des migrations et de l’asile en France et en Europe. Jean- François Ploquin souligne à cet égard le rôle potentiellement décisif des collectivités territoriales, jusqu’ici très mal associées à l’effort d’accueil. Encouragées par les citoyens et par la société civile, les maires, les présidents de communautés d’agglomération pourraient non seulement mieux accueillir, mais aussi trouver dans l’accueil des occasions pour lancer de nouveaux projets revitalisant les territoires.  

Jean-François Ploquin

Des travaux en ateliers vont au final permettre de nouer ensemble les trois fils dont le colloque était tissé : l’hospitalité due aux Etrangers en quête d’une protection ou d’une vie supportable ; la place et le rôle des pauvres dans notre société ; la dynamique issue de la vie chrétienne, en d’autres termes la Doctrine sociale de l’Eglise. Cette dernière, constamment actualisée au fil des transformations mondiales, trouve la cohérence de ses principes dans le récit central de l’Evangile de Saint Matthieu. Sous la figure de l’Etranger, c’est le Christ lui-même qui se donne à accueillir. L’hospitalité ne se réduit pas à un devoir moral. Elle est également un chemin incontournable qui se présente à tout homme et à toute communauté pour aller vers son accomplissement.

L’Evangile ne s’en tient pas à cette figure de l’Etranger. L’hospitalité se diversifie dans la diversité de tous les laissés pour compte. C’est ici que l’expérience et l’écoute des plus pauvres peut inspirer, encourager la recherche de démarches nouvelles avec et pour les migrants. Elle donne d’apprendre que tout  homme a droit de faire des projets même s’ils sont irréalisables dans l’immédiat. Le contact avec les plus fragiles – les personnes en situation de handicap ou de grande précarité – montre que l’hospitalité est possible et constructive de ponts entre les individus de plus en plus isolés. Mais  faire avec et pour signifie aussi, qu’en matière d’intégration des migrants et réfugiés, un certain modèle ancien, fondé sur l’assimilation et l’uniformisation a fait son temps.

Loin de s’opposer, l’accueil des étrangers et la reconnaissance de la place des pauvres se complètent. Le choc des migrations crée aujourd’hui un climat de mobilisation permettant de reconsidérer les difficultés anciennes et non résolues. Les étrangers et les pauvres s’inscrivent dans la même perspective d’un bien commun auquel des politiques migratoires justes doivent s’ordonner. Ce bien commun et l’intérêt général auquel se tient la politique seront toujours en tension. Les croyants, invités récemment par le Conseil permanant de la Conférence des Evêques de France à se positionner sur le créneau de la convivialité afin de donner corps à la fraternité risqueront parfois de se trouver aux marges de la légalité : un risque calculé s’il renvoie à un enjeu fondamental de dignité et s’il ne conduit pas à créer un ordre parallèle durable. 

C’est  à ce type de confrontation pacifique, mais inévitable, que songeait Véronique Albanel, maitre de conférences à Sciences Po, philosophe enseignant au centre Sèvres et présidente de JRS France, en évoquant les insuffisances que comporte, au stade actuel, le projet de Loi sur « l’immigration maîtrisée  et l’asile effectif ». Elle a conclu le colloque en montrant comment le passage historique du nomadisme à l’institution de cités pérennes, puis aux nations, avait progressivement dénaturé la relation à l’étranger, qui d’hôte à l’origine fut ensuite considéré comme ennemi. Un imaginaire d’hostilité domine aujourd’hui les représentations occidentales, marquées notamment par la vision belliciste du clash des civilisations instillée à la fin du dernier siècle par l’historien Samuel Huntington. Celui-ci intègre les grandes religions dans sa logique de conflits qui seraient désormais, selon lui, inévitables. Or la vocation des religions est aujourd’hui à l’exact opposé de cette vision. Porteuses d’un imaginaire d’unification dans la diversité, les religions, et tout particulièrement le christianisme, ont la capacité de nourrir un autre imaginaire social, ouvrant sur un chemin de crête : satisfaire le penchant naturel vers la sécurité dont chacun a besoin pour se constituer, tout en refusant que la sécurité ne devienne une nécessité absolue devant laquelle tout s’efface. Ouvrir un tel chemin suppose, de la part des responsables politiques européens et français, ce « cœur intelligent »  que le jeune roi Salomon demandait à Dieu pour se préparer à gouverner son peuple et pour discerner entre le bien et le mal (1 R 3, 9-12).  Cette disposition du cœur fait demander à Véronique Albanel que la prochaine loi « immigration maîtrisée et asile » facilite l’arrivée de ceux qui ont besoin de notre hospitalité, plutôt que de les exposer aux risques d’une immigration illégale et dangereuse. Elle incite aussi à promouvoir les vies que nous aurons ainsi protégées, en facilitant notamment l’apprentissage du français, l’accès au travail et la découverte de notre culture, tout en reconnaissant à l’Etat un droit à discerner, dans le respect du droit et des règles internationales, qui il souhaite accueillir sur notre territoire.

Véronique Albanel

Synthèse établie par le Père Vincent Leclercq, aa, en collaboration avec M. Jérôme Vignon

 

Les actes du colloque seront publiés en avril 2018 par les éditions de l’Atelier. Les textes complets des interventions et témoignages sont accessibles dès maintenant sur le site fondationjeanrodhain.org

Retrouvez ci-dessous en pièce-jointe la synthèse 4 pages en version pdf.

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