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Le Secours Catholique-Caritas France a publié jeudi 12 novembre son rapport statistique annuel État de la pauvreté en France 2020. Constats et analyses sur la précarité issus de l’observation sur l'ensemble du territoire national de plus de 55 400 situations (sur les 1 393 000 personnes accueillies en 2019). Pour son rapport 2020 qui alerte sur la dégradation du niveau de vie des plus pauvres, l'association a complété son étude d'une enquête approfondie sur leur budget, pointant les privations quotidiennes et les arbitrages impossibles auxquels ils sont confrontés : chauffer le logement ou se nourrir, acheter un habit pour la rentrée ou payer la facture d'électricité.
Le Secours Catholique rappelle ainsi que nombre des dimensions de la pauvreté sont liées à une constante : l'insuffiance et l'instabilité des ressources.
Tous frères, vraiment. Cette conviction revêt dans l’encyclique d’abord une forme anthropologique étayée par un poignant commentaire de l’évangile du Bon Samaritain. Elle prend sous la plume du Pape l’allure d’un récit universel de la vocation et de l’humain et de l’humanité. Réflexion de Jérôme Vignon, président d'honneur des Semaines sociales de France et administrateur de la Fondation Jean Rodhain.
A l’occasion de la sortie de l’encyclique Fratelli Tutti du pape François sur la fraternité et l’amitié sociale, Mgr Pascal Delannoy, évêque de Saint-Denis et président du Conseil de la Solidarité a rédigé un commentaire explicatif.
Pour la sortie de l’encyclique : Fratelli Tutti du pape François, le Père Grégoire Catta sj, directeur du service national famille et société de la Conférence des évêques de France et titulaire de la chaire Jean Rodhain du Centre Sèvres, revient – dans son commentaire – sur les notions de « rêve, de « pauvres » et de « dialogue ».
Dans cette nouvelle encyclique, le pape François appelle de ses voeux une « fraternité ouverte qui permet de reconnaître,de valoriser et d’aimer chaque personne...» et exprime son rêve de fraternité et d’amitié sociale : « Je livre cette encyclique sociale comme une modeste contribution à la réflexion pour que, face aux manières diverses et actuelles d’éliminer ou d’ignorer les autres, nous soyons capables de réagir par un nouveau rêve de fraternité et d’amitié sociale quine se cantonne pas aux mots. Bien que je l’aie écrite à partir de mes convictions chrétiennes qui me soutiennent et me nourrissent, j’ai essayé de le faire de telle sorte que la réflexion s’ouvre au dialogue avec toutes les personnes de bonne volonté."