Magistère
A l’occasion de la sortie de l’encyclique Fratelli Tutti du pape François sur la fraternité et l’amitié sociale, Mgr Pascal Delannoy, évêque de Saint-Denis et président du Conseil de la Solidarité a rédigé un commentaire explicatif.
Pour la sortie de l’encyclique : Fratelli Tutti du pape François, le Père Grégoire Catta sj, directeur du service national famille et société de la Conférence des évêques de France et titulaire de la chaire Jean Rodhain du Centre Sèvres, revient – dans son commentaire – sur les notions de « rêve, de « pauvres » et de « dialogue ».
Dans cette nouvelle encyclique, le pape François appelle de ses voeux une « fraternité ouverte qui permet de reconnaître,de valoriser et d’aimer chaque personne...» et exprime son rêve de fraternité et d’amitié sociale : « Je livre cette encyclique sociale comme une modeste contribution à la réflexion pour que, face aux manières diverses et actuelles d’éliminer ou d’ignorer les autres, nous soyons capables de réagir par un nouveau rêve de fraternité et d’amitié sociale quine se cantonne pas aux mots. Bien que je l’aie écrite à partir de mes convictions chrétiennes qui me soutiennent et me nourrissent, j’ai essayé de le faire de telle sorte que la réflexion s’ouvre au dialogue avec toutes les personnes de bonne volonté."
Pour sortir meilleurs d’une crise, le principe de subsidiarité doit être mis en œuvre, en respectant l’autonomie et la capacité d’initiative de tous, spécialement des derniers. Le faire donne espérance dans un avenir plus sain et plus juste. Et cet avenir, nous le construisons ensemble. Le chemin de la solidarité a besoin de la subsidiarité. Il n’y a pas de vraie solidarité sans participation sociale, sans participation des corps intermédiaires. Ces contributions sont stimulantes. L’espérance est audace !
Dans son discours aux membres de la délégation française venue le rencontre jeudi 3 septembre 2020, le pape souligne combien les convictions de foi offrent aux chrétiens de grandes motivations pour la protection de la nature et affirme que la science et la foi, qui proposent des approches différentes de la réalité, peuvent développer un dialogue intense et fécond.
Chaque année, le premier jour du mois de septembre est, pour la famille chrétienne, une Journée Mondiale de Prière pour la Sauvegarde de la Création, avec laquelle commence le Temps de la Création, qui se conclut le 4 octobre dans le souvenir de saint François d’Assise. Durant cette période, les chrétiens, dans le monde entier, renouvellent la foi en Dieu créateur et s’unissent de façon spéciale dans la prière et dans l’action pour la sauvegarde de la maison commune.
« Tends ta main au pauvre » (Si 7, 32). La sagesse antique a fait de ces mots comme un code sacré à suivre dans la vie. Ils résonnent encore aujourd’hui, avec tout leur poids de signification, pour nous aider à concentrer notre regard sur l’essentiel et à surmonter les barrières de l’indifférence. La pauvreté prend toujours des visages différents qui demandent une attention à chaque condition particulière : dans chacune d’elles, nous pouvons rencontrer le Seigneur Jésus qui a révélé sa présence dans ses frères les plus faibles (cf. Mt 25, 40).
La crise du Covid-19 augure t-elle d’un nouveau projet pour l’humanité et la planète ? Saurons-nous la transformer en opportunité d’agir pour répondre à la crise sanitaire, économique, climatique et de la biodiversité en proposant des solutions pour bâtir des sociétés résilientes à long terme? C’est là que la perspective de l’“écologie intégrale” proposée dans la lettre encyclique Laudato Si' du pape François ouvre une nouvelle voie prometteuse. Un éclairage de Joshtrom Isaac Kureethadam, SDB, coordinateur de la section Écologie du Dicastère pour le service du développement humain intégral.
S’il n’a pas été une épreuve trop lourde - pour des raisons sociales, psychologiques ou relationnelles - le confinement aura peut-être permis de repérer du superflu dans nos vies, de poser un autre regard sur notre mobilité hyperactive, notre consommation frénétique, notre rythme de vie accéléré... Chacun est invité à une relecture : ne pourrions-nous pas garder de ces dernières semaines quelques bonnes idées pour la suite ? Une réflexion proposée par l'équipe du CERAS.
La rencontre avec les personnes déplacées constitue un défi pastoral auquel nous sommes appelés à répondre par les quatre verbes indiqués dans le message pour la Journée mondiale du migrant et du réfugié 2018 : accueillir, protéger, promouvoir et intégrer. Aujourd'hui, le pape François leur adjoint six paires de verbes qui correspondent à des actions très concrètes, liés entre eux dans une relation de cause à effet : connaître pour comprendre, approcher pour servir, écouter pour réconcilier, partager pour grandir, impliquer pour promouvoir, collaborer pour construire.